dimanche 11 février 2018

vente de crêpes

Oyez oyez!!! Vente flash de crêpes et gâteaux demain devant l'école!!! On vous attend nombreux!!!!

lundi 5 février 2018

jeudi 1 février 2018

article midilibre

 

 

D eux cents personnes se sont rassemblées pour s'opposer aux propositions faites dans cette zone rurale.

Deux cents personnes, enseignants, élus, parents d'élèves, se sont rassemblées, ce mercredi 31 janvier, devant la sous-préfecture du Vigan, pour dire leur opposition aux fermetures de classes pressenties dans les Cévennes méridionales, à savoir Aulas, Le Vigan (maternelle), Molières-Cavaillac, Montdardier, Peyregrosse et Sumène.
Cette manifestation avait pour objectif de s'opposer à ces propositions, mais aussi de mettre en avant les spécificités de l'enseignement dans cette zone rurale cévenole et de “réfuter l'application systématique d'une simple moyenne mathématique”. Mais de parler moyens.

Côté syndicat

Pour Frédéric Vacquier (SNUipp-FSU), il faut arrêter de raisonner uniquement  sur des ratios lorsqu’on parle qualité de l’enseignement.  Le Gard devrait obtenir treize postes. “Nous estimons qu’il  en faudrait 40, rien que pour les dédoublements annoncés. Alors l’administration racle  les postes surtout en zone rurale. Avec la suppression  des contrats aidés, nous subissons la double peine. Il faut continuer à se mobiliser avant le Comité technique spécial départemental (CTSD) du 7 février. C’est lui qui traite de la carte scolaire et de la gestion des moyens. Ses décisions seront validées ensuite le 15 février par le préfet et le Dasen. Et il sera trop tard.”

“L'Etat déshabille Pierre pour habiller Paul”

Cette année, 120 postes ont été attribués à l'Académie de Montpellier (treize pour le Gard) pour l'enseignement primaire. Selon les services académiques, le besoin en postes uniquement pour les dédoublements des CP et CE1 en Réseau d'éducation prioritaire s'élèverait à 180.
Quant aux postes pour pallier la croissance démographique de certaines communes, il faudra bien les trouver. Pour Frédéric Vacquier, du SNUipp-FSU, pas de doute, “les ouvertures de classes nécessaires se feront par le biais de fermetures ailleurs. L'État déshabille Pierre pour habiller Paul. Nous refusons d'être Pierre et de servir de réservoir de postes pour les annonces ministérielles”.
L'importance vitale d'une école n'est plus à démontrer, elle est source de vie, elle dynamise les villages. C'est leur avenir qui peut en être obéré, l'enseignement étant une condition amont à l'installation de familles. “La fermeture d'une classe a un coût social élevé”, a souligné Laurence Boulet, enseignante à Aulas, où une classe est menacée. “Avec un niveau accueillant les grandes sections maternelles CP, CE1 et un autre CE2, CM1, CM2 on peut bâtir les fondamentaux. On vise l'excellence, on développe des activités décloisonnées, ouvertes sur l'environnement. Avec une seule classe, donc un seul niveau à 26 élèves, c'est impossible.”

“Disparition d'un service public essentiel”

“Quant à fermer une classe unique, c'est au bas mot 45 minutes matin et soir à imposer à de très jeunes élèves et une disparition d'un service public essentiel”, ont souligné les élus.
Une délégation a pu présenter ses revendications au sous-préfet Gilles Bernard, qui a “paru sensibilisé aux arguments développés par les enseignants et les élus concernant les particularités du terrain tant géographiques que sociales”.
“Nous sommes dans un territoire identique au département de la Lozère, avec une ruralité par bien des points comparables mais où l'administration n'applique pas les mêmes critères, pourquoi ?”, s'est étonnée Hélène Meunier, conseillère départementale.
Correspondant Midi Libre : 06 78 44 10 58

Les parents d’élèves de la maternelle du Vigan inquiets

Les parents d’élèves de l’école maternelle Jean-Carrière sont inquiets devant une éventuelle fermeture de classe. Ils ont adressé une lettre au Directeur académique des services de l’éducation nationale (Dasen), en mettant en exergue la particularité de l’école avec le bilinguisme français-occitan, l’accueil d’enfants de l’hôpital de jour (Maison Lune) et de la Maison d’enfants à caractères social (MECS) aux parcours de vie difficiles. “La suppression d’une classe serait dommageable pour ces enfants déjà fragilisés et un élément déstabilisant pour l’ensemble des élèves.” Ils pointent cette fameuse moyenne, qui est de 21,2 enfants par classe avant fermeture, et 26,5 après. La classe des moins de 3 ans pour un meilleur accès à la scolarité n’étant pas prise en compte. “Nous voulons défendre l’ensemble de nos points forts et les conserver pour que l’école reste le lieu d’un apprentissage de qualité capable d’accueillir dans les meilleures conditions tous les enfants.”

Carnaval du Vigan

Le 12, c'est carnaval à l'école et le 13 c'est dans Le Vigan. L'APE des pitchous aura un stand crêpes!!!